Comores un pays pas facile à faire des affaires

Aujourd’hui le rapport “ease of doing business” qui classe les pays ayant un cadre favorable à la facilitation des affaires, nos « intellectueurs » font semblant de ne pas le voire. Rassurez-vous je le lis et commente pour vous. Pour rappel, le fond de la pensé de cette article n’engage que ma modeste personne et personne d’autre. Les rapports cités comme l’ensemble des textes qui circulent sur le net sont signés par leurs auteurs.

En effet, je viens de lire que la France suit sa chute libre et se positionne au 32ieme rang. Elle perd une place. La surprise vient de notre voisin Maurice. L’ile gagne 5 places en comparaison au dernier classement et rejoint le Top 20 des pays ayant un cadre favorable à la facilitation des affaires. Le pays occupe, en effet, la 20e position du dernier rapport « Doing Business 2019 », publié par la Banque mondiale, le mercredi 31 octobre 2018.

Le Rwanda qui gagne 12 places pointe au 29ième rang. Parfois les supporters d’AZALI citent Paul Kagamé pour justifier certaines dérives. Ils oublient que Kigali est la Ville propre d’Afrique. Le Rwanda et l’Ethiopie font la cours vers un modèle économique prospère. Le Rwanda a battue la France. « Il est plus facile de faire des affaires au Rwanda qu’en France », titre le Figaro.

Sur 190 pays, nous pointons à la 164ième rang. Notre score est de 48,66 points loin de la moyenne mais nous avons gagné 0,14 point. Dans tous les pays les responsables décortiquent ce rapport. Il suffit de lire la presse de l’Ile Maurice pour voir comment le pays est dans l’extase. La Turquie d’Erdogane pointe à 43ième et gagne 17 places.

Ma question demeure entière. Au moment des assises on nous a présenté des experts internationaux, des hommes intègres en la puissance économique, pourront – ils imprimer le rapport et le soumettre à Azali ? Il parait que notre président est champion pour décortiquer un rapport. Le rapport a 311 page mais c’est du bavardage pour lui. Il suffit de s’intéresser à la 12ième page il gagnera du temps pour son « émergence »

MAHAMOUDOU Ali